Friday, January 02, 2009

Very Belated Election Day Comments

Originally written October 13th, 2008:

Aujourd’hui est la veille de la quarantième élection fédérale de l’histoire du Canada. Selon les résultats du sondage quotidien de l’intention de votes CPAC-Nanos, lequel que je suivais depuis avant le début de la campagne, les Conservateurs gagnent 34,2%, les Libéraux reçoivent 26,7%, le NPD a 21,4%, le Bloc commande 9,5% de l’électorat, et le Parti Vert apprécie 8,2%. C’est également important de reconnaître qu’une seizième des électeurs commis n’avaient pas encore choisi le 11 octobre.

Ce qui est important pour les gens de savoir est que si on a un amour pour ce pays, et des rêves pour son avenir, si ceux concernent des droits de la personne, les soins de santé, l’immigration, les droits des citoyens sur l’Internet, le respect pour des cultures et des fonds pour qu’elles puissent rester vivantes et vibrantes, pour la sécurité économique ou nationale ou environnementale, c’est la responsabilité du monde de voter. C’est une impérative de participer au grand jeu qui va déterminer le futur pour ce pays. Si on lutte contre les pouvoirs des multinationales ou des racistes, si on manifeste sur des campus ou des blogues, dans les rues ou en écrivant des mails ou des lettres de papier, on doit voter. Si on veut que des changements de n’importe quelle taille ou que les choses ne changent pas de tout, il faut qu’on s’exprime aux urnes demain.

J’ai entendu des plaintes des étudiants autour de la nation et sur mon propre campus à l’Université de Calgary et je les ai lues aussi. Parmi les commentaires, j’ai entendu il y a une semaine dans mon cours de Français qu’il y avait des gens qui ont décrit les politiciens comme étant corrompus et stupides et des autres qui n’ont pas voté puisqu’ils habitent au campus de l’Université de Calgary au lieu de leurs circonscriptions d’origine et n’ont pas cru pouvoir voter. Pendant les dernières cinq semaines, il y avait des reportages et éditoriaux sur l’Internet, la radio, la télé, aux journaux, aux journaux des campus, magazines et aux baladodiffusions. Des publicités des partis politiques et des groupes de citoyens ont remplis les sites et les pages et les écrans de Youtube et des télés et les espaces publiques ont connu des barrages de signes des candidats de plusieurs partis et campagnes individuels. Chaque matin des dernières semaines je voyais la publicité pour JustVoteDammit.com quand je montais au train. Avec tous ces opportunités pour s’informer, si on préfère de passer des heures à YouTube ou SurfTheChannel ou à lire des articles qui disputent les meilleurs façons d’appliquer le maquillage, c’est dommage. On devait consacrer quelques minutes pendant les trente-six journées depuis l’annonce par la gouverneur générale de l’élection pour chercher les nouvelles et les sujets importants liés à l’élection.

Si certains de mes camarades de classes n’ont pas pris le temps qu’il prend de boire un café pour en discuter ou de regarder un site web, je peux être confiant dans les faits suivants :

La Toronto Star a écrit que la proportion de Canadiens et Canadiennes qui ont regardé les débats des chefs dépasse le nombre qui ont vu le débat vice-présidentiel (3 millions de Canadiens ont regardé le débat des chefs versus 1,65 millions le débat vice-présidentiel selon la Star, article disponible à http://www.thestar.com/federalelection/article/511713);

Et j’ai au moins deux amis qui l’ont enregistré (même si un m’a avoué que le débat ne changerait pas sa choix) pour le voir plus tard parce qu’ils ont travaillé ce soir là;

J’ai au moins une amie qui a cherché de l’information pour savoir comment elle pourrait voter par la poste puisque sa circonscription est dans une autre province dans un village presque quatre heures de Calgary, et elle a voté il y a environs une semaine, et mes amis à Ottawa ont pu trouvé comment s’enregistrer et s’identifier avant la journée de scrutin et certains se sont rendus aux urnes pendant la période de votes avant l’élection propre.

Dans plusieurs régions du monde, les gens qui se mettent en ligne pour des heures pour pouvoir voter ont été attaqués, bouleversé ou ont marché pour des heures pour pouvoir profiter de leur droit. L’audace de dire que l’inconvenance qui pourrait accompagner l’expérience d’un électeur canadien est assez pour empêcher une voix à être entendue et comprise est ignorante et gifle la mémoire des anciens combattants et des soldats actuels qui soit ont battu pour préserver les droits à l’accès à la démocratie pour ce pays et ses citoyens soit luttent contre des groupes opprimants ailleurs.

Malgré le fait que le système pluraliste du Canada n’est pas sans ses problèmes, pour pouvoir les en changer, il faut que les voix dissidentes soient entendues.

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Tomorrow will be the fortieth federal election in this country’s history. According to the CPAC-Nanos Research final daily tracking poll of committed voters, 34.2% plan to vote Conservative, 26.7% support the Liberals, the NDP hold their own at 21.4%, the Bloc maintain a respectable 9.5% and the Green Party come in at 8.2%. An interesting feature of the October 11th poll is the number of undecided voters which clocks in at 16%.

What is important for the public to realize and recognize is that if they care about this country and dream about its future, whether their preoccupations and personal and political agenda include human rights, healthcare, immigration, internet rights, respect and appreciation for the country’s vibrant cultures and funding to maintain the life-blood of various communities, for security in all its forms (national, economic or environmental), they must vote. Participation in this grand jeu is absolutely necessary as it determines the future make-up of the country’s government, and with it, the country’s destiny. Whether one works against multinationals or racists, demonstrates on campuses or blogs, on the streets or by writing emails or letters, everyone must vote. If one wants to see any manner of change at any level, they have to visit their polling station tomorrow.

I’ve heard and read various students’ complaints from across the nation and on campus at the University of Calgary. Among these comments, some of my classmates in my French course called politicians corrupt or stupid and others believed they couldn’t vote because they live on campus at the University of Calgary and their home ridings were miles and miles away. Throughout the last five weeks, there have been news reports and editorials on the Web, the radio, the television, in the newspapers, in campus newspapers, news and other magazines and in podcasts. Political parties and citizens’ groups have filled the pages of internet sites and newspapers and YouTube and television screens with their campaign ads and public spaces have been flooded with candidates’ and parties’ signs. Every morning when I take the C-Train during this election, I’ve seen the JustVoteDammit.com ads on the train. With all these opportunities to inform one’s self, if hours of YouTube and SurfTheChannel and mindless magazines have eaten up free time, the only response to ignorance is disappointment. It isn’t unreasonable to have set aside a few minutes in the last thirty-six days since the writ has dropped to watch the news and look out for the key topics of the election.

And even if some of my fellow students and citizens haven’t taken the time it takes to have a coffee to talk politics or look at a website, I can find a measure of solace with the following facts:

According to the Toronto Star, Canadian viewers chose the English language federal leaders’ debate over the American vice presidential debate the same night by a margin of 2.65 million (3 million watched the Canadian debate compared to 1.65 million who saw the American debate) (http://www.thestar.com/federalelection/article/511713);

I have at least two friends who taped the leaders’ debate to watch later as they had to study and/or work the actual night (and one of them told me he would watch the debate even though it wouldn’t change his vote);

And finally, I have at least one friend who looked up and found information on how to mail in her ballot to vote in her home riding in another province at least four hours away from Calgary and voted at least a week ago, and friends in Ottawa registered and voted in the advanced polls.

In many of the world’s regions, people looking to cast their ballot have to wait for hours, sometimes after having walked for hours, and, under threat of violence or retribution, have lined up and registered their opinions. The audacity with which some people suggest that voting in Canada is an inconvenience is enough of a reason to stay home and not to vote at all is pure ignorance and disrespects the countless veterans and current soldiers who have fought to preserve the somewhat imperfect democratic system in which Canadians are lucky enough to have the chance to participate and who fight to preserve the rights of men and women abroad as well.

Although the Canadian plurality system is not without its faults, to be able to affect change, one’s voice must be heard.

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